Depuis quelques années, les titulaires de certaines formations de master ne connaissent pas les affres du chômage. Cela s’explique par l’adéquation entre leurs formations et les exigences des entreprises d’une part, mais également par le niveau de qualification des titulaires du diplôme. Le master est une formation de cadre de niveau bac+5 qui se décline sous trois formes, à savoir les masters spécialisés, de recherche et les masters « indifférenciés ». Tour d’horizon de ces masters qui ont le vent en poupe.
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La meilleure façon de se démarquer du lot
Accessible dans les universités mais également dans les grandes écoles et les écoles d’ingénieurs, la formule de master reste très convoitée chez les étudiants qui aspirent à décrocher un diplôme de deuxième cycle et se démarquer ainsi des nombreux étudiants détenteurs d’un bac+3. Cependant ce sont surtout les masters en gestion comptabilité, en commerce, en audit et contrôle de gestion et en management qui garantissent une belle insertion professionnelle en ce moment. Toutefois, il est à noter que certaines nouvelles spécialités introduites par les Business Schools séduisent de plus en plus. Cela s’explique par leur originalité et la présence d’un besoin réel en profils qualifiés dans ces spécialités.
Tout est une question de rareté sur le marché de l’emploi
Parmi ces nouvelles spécialités qui cartonnent, citons le management du e-commerce, le luxury management, la formation supply chain, le marketing digital, marketing of Food and Vine, les énergies renouvelables, etc. Ces nouvelles formations importées le plus souvent du système américain, britannique ou canadien répondent de façon satisfaisante à une demande très spécifique de certaines entreprises. « Grâce » à une pénurie sur le marché de l’emploi, les détenteurs du master dans ces filières peuvent prétendre à une belle insertion professionnelle et à des perspectives d’évolution particulièrement intéressantes.